"En deux décennies, le secteur de l’évènementiel et des salons a considérablement évolué.Chaque stand doit être unique, parce que chaque exposant a une image propre, et chaque événement un message. Un stand sur-mesure est donc indispensable pour capter l’attention et engager une rencontre avec un visiteur.
En revanche, faire toujours plus haut et plus complexe n’est pas nécessaire, et n’est surtout plus possible. D’abord, parce que les budgets ne sont pas extensibles, mais pas seulement. Nous devons sortir du modèle des stands traditionnels à usage unique. « Build and burn » : des stands tellement spécifiques qu’ils sont construits pour être ensuite détruits après les événements éphémères. Cela représente un coût et un impact environnemental considérables.
Tout ceci, nous l’avons compris il y a 20 ans, et nous avons depuis œuvré à inventer des solutions d’exposition plus pratiques, plus économiques et surtout, plus écologiques. C’est ainsi que doit se construire l’évènementiel de demain, dans une logique de durabilité, en constante responsabilité.
Depuis 20 ans donc, nous proposons une nouvelle expérience d’exposition, avec des stands modulaires, légers et réutilisables à l’infini.
Engagés depuis deux décennies, nous nous efforçons au quotidien de bien faire, et nous continuerons, car c’est notre raison d’être.
Cet objectif pour chaque membre de Duo et partagé par nos partenaires, porte notre intelligence collective et notre capacité à innover, à réinventer.
Notre chance certainement, c’est d’avoir commencé ce chemin, cette transformation il y a 20 ans. Le temps de la maturité. Un vieux proverbe chinois dit : « Le meilleur moment pour planter un arbre était il y a 20 ans. Le deuxième meilleur moment, c'est maintenant ».
Notre projet de réinventer notre métier est donc un peu à l’image des oliviers que nous avons plantés dans notre jardin à Lansargues en 2000. Ils n’étaient alors que de simples pousses. Désormais matures, ils nous apportent ombre l’été pour nos déjeuners et les parties de pétanque, et olives pour faire notre huile chaque année."
Philipe Beille.